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Photo du rédacteurrafisamalu

Norvège en camping-car

Dernière mise à jour : 1 févr. 2020


C'est encore loin la Norvège...

Il pleut il mouille c’est la fête à la grenouille ...là, je m'égare...

Ça commence bien ! Nous crevons après 2 Km, deux pneus d'un coup ! Nous finirons tout de même par traverser la Suisse, l'Allemagne, le Danemark et la Suède à la vitesse grand V.

La partie devient plus facile.

Un magnifique coucher de soleil sur les plaines d'Oslo nous a souhaité la bienvenue (ici le soleil se couche à 23h) le dimanche soir. Nous avons fait quelques belles pauses sur la côte Sud. Lunagaïa s'est même baignée à Mandal dans l'eau noire et glacée ; elle était d'ailleurs la seule, les phoques mis à part .

Nous sommes à présent à Stavanger. Nous visitons le musée du pétrole, si vous passez par là, cela vaut le détour.

Nous continuons notre ascension du pays des vikings. Stop à Ballestrand, très belle station au bord du Sognejord, le plus long et le plus profond de Norvège. Nous avons profité de quelques jours très ensoleillés pour visiter Bergen et faire une randonnée depuis la station de train la plus élevée de Norvège, Myrdal, 21 Kms de descente.

Les enfants ont tenu le coup, on en est encore surpris. Vous verrez dans la galerie photos la route enneigée de Aurland : paysage lunaire, ambiance garantie, une belle séquence ...

On squatte les réseaux WIFI de Ballestrand. On était pourtant bien repartis pour rouler sur les berges du Sognefjord mais la pluie battante nous a incité à rectifier notre parcours. Quelle idée de faire une boucle de 230 Kms sous la pluie alors qu'un bac peut nous amener à destination. Seul hic, nous avons raté le bac et grâce à un détour rafaélien (bien le détour !) nous revoilà à Ballestrand.

Nous n'aurons pas chassé la pluie mais un bel événement est venu nous réconforter en début de soirée : un banc de dauphins, marsouins, est venu chassé dans le fjord, à quelques centaines de mètres du bord. Moment magique. Nous sommes tous les 4 sous la pluie, Lunagaïa en pyjama chaussée de bottes, à lancer des : "Là, regarde il a fait pshhh! Là il saute" . La chasse est bien organisée, on en compte une petite dizaine en tout. La vie est belle, même sous la pluie ..

Nous visitons la belle église en bois debout d'Urnes. Entre 1100 et 1300, un millier d’églises en bois debout furent construites en Norvège. Il en reste aujourd’hui moins d’une trentaine. Les enfants auront surtout aimé les énormes framboises qui étaient à vendre sur le chemin de l'église. De superbes routes (la 55 et la 258) avec des fois des coins de ciel bleu auront rempli cette journée de mercredi. Nous sommes à présent à deux pas du Geiranger fjord. Pas le plus long ni le plus large mais le plus beau.

Les falaises abruptes qui le bordent donnent naissance à des cascades (les trois sœurs, le voile de la mariée). Bon mais il faut que l'on vous raconte notre incroyable sortie à Runde (Rounnndaaa): une île perdue (enfin presque) sur laquelle vit une colonie de macareux moines. Nous avons donc commencé par une belle promenade sur les hauteurs de l'île sous un soleil radieux. La vue plongeante sur la mer et les colonies d'oiseaux est époustouflante. Notre sortie en mer est pour plus tard. Nous sommes impatients d'aller voir ces bestioles dans leur milieu. 18h, un nuage noir se dirige vers l'île, trop tard, le bateau est parti. Isa profite d'une combinaison digne des explorateurs du pôle Nord. La pluie battante et la houle ne freine pas pour autant notre enthousiasme devant le spectacle qui s'offre à nous. Des missiles volent au raz des flots et plongent à notre approche le bec débordant de petits harengs. Lunagaïa et Mathis s'émerveillent. Le capitaine refusera de faire le tour de l'île car une tempête (une vraie) approche. Les vagues grossissent, les creux se font plus profonds, le bateau tangue...

Nous aurons toutefois l'immense honneur de voir l'aigle pygargue sortir des falaises, instant magique. Nous retournons presque secs dans Mano pour une nuit pleine de rêves. La nature nous réserve de belles surprises. Vous l'aurez compris, la pluie colle à nos basques comme un chewing-gum. Après être monté voir la route de l'atlantique et Christiansud et quelques parties de pêches, nous hésitons entre remonter plus au Nord ou descendre tranquillement vers le Sud. Option 2 retenue. Cependant la pluie nous incite à descendre encore plus au Sud et par un concours de circonstances nous voila à bord d'un immense ferry, destination : ...




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