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rafisa

Sicile : The least but not the last ...*



Nous profitons d'une accalmie pour visiter Palerme. Nous n'accrochons toujours pas avec cette ville. Heureusement qu'il y a la chapelle palatine et une exposition des œuvres de Picasso (la collection Wurths) car nous commençons à avoir la désagréable impression de perdre notre temps ici. Mathis repart impressionné par l'artiste et surtout ses natures mortes. Lunagaïa a nettement préféré le splendide carrosse de princesse qui accueille les visiteurs à l'entrée de la chapelle.

Nous quittons Palerme sous la pluie, il était temps! Malheureusement cette coquine nous colle aux basques et nous arrivons sous des trombes d'eau en vue de la belle ville médiévale de Cefalu... Tant pis pour elle, l'aventureuse balade se poursuit, toujours sous la pluie... la pédale d'accélérateur démange raf.

Nous avons envie de rouler pour échapper à l'hiver comme dans la chanson de Prévert. :

" Rouler tout autour de la Terre, rouler tout autour de la mer..."

Poussés par le vent, notre voiler de l'asphalte nous amènera au bout du monde. Mais, car il y a toujours un "mais", les rafisamalu restent frustrés de leur ascension ratée de l' Etna. Nous regardons le ciel, sa réponse ne nous enchante pas, difficile de faire plus noir. Il est 17 heures quand nous traversons la ville de Milazzo avec deux idées en tête:

- trouver une agence de bateau

- trouver une connexion internet

Et "ce fut comme si l'univers conspirait à la réalisation de nos projets".

Nous trouvons une agence de bateau jouxtant un fournisseur d'accès internet. Trop fastoche !

Quelques clics plus tard, nous apprenons que demain et uniquement demain, le ciel sera dégagé, Yesssssssss!!!

Quant au bateau, il devrait y en avoir un demain, il faudra se lever tôt.

Ces deux excellentes nouvelles nous remontent le moral, demain nous visiterons Vulcano !




Réveil tôt et départ en hydroglisseur pour Vulcano. Une heure plus tard nous débarquons au port d'où nous voyons déjà les fumerolles en haut du volcan. Chouettes prémices. Nous marchons 1h30 pour atteindre le haut du cratère. Lors de l’ascension nous avons adoré la solitude du lieu, le calme, et les couleurs. Nous avons commencés notre marche sur les cendres noires avant de traverser l'argile rouge, pour atteindre un sol caillouteux et soufré. Les fumerolles dégagent une odeur terrible et nous les évitons soigneusement en faisant le tour du cratère. Nous avons une vue à 360° magnifique sur la côte, le détroit de Messine et la Calabre, l’Etna qui est aujourd'hui enneigé, la mer avec au loin le stromboli.

Il nous gratifie tout les 1/4 h environ de son boum suivi d'un nuage de fumée. Les îles éoliennes autour de nous sont de vrai rochers, ou de simples volcans coniques. Lipari la plus proche est verte après les pluies torrentielles des derniers jours. A la descente les enfants font du "patin dans les cendres" en courant, ils arrivent avec des chaussures remplie de cendres noires. Nous reprenons le bateau heureux qui comme Ulysse.....dans un hydrofoil. Les enfants sont ravis de la vitesse et des vagues.

Le soir le temps se couvre et nous decidons de reprendre la route le lendemain vers le continent. Nous prendrons le bac à 12h pour arriver sous la pluie en calabre.

Le lendemain nous faisons une pause à Rome. Mathis veut revoir la basilique Saint Pierre. Cette fois-ci, jour de chance nous pouvons accéder tout en haut de la coupole. La vue y est splendide. Les enfants ont fait la course pour grimper et mathis à gagné. Nous ferons une petite visite de nuit de la capitale en fête pour l'immaculée conception. Les enfants se régalent de marrons chauds sur la place Savone où les lumières et le bruit d'une fête foraine nous assaillent. Nous rentrerons frigorifié à Mano. Le soir les enfants n'entendront même pas le feu d'artifice tiré à 30m du camping car.

Nous reprenons la route pour Pise où nous espérons trouver le soleil. Raté ! Nous ferrons un petit tour de ville sous un ciel menaçant.


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