Budapest : cela paraîtra surprenant à certains mais nous ne sommes pas tombés sous le charme de cette ville à deux visages.
Le vieux quartier Buda est sympa avec ses petites rues, ses belles demeures, ses parcs où des comédiens se produisent. Il y a du folklore, de la musique, des restaurants plutôt vivants, mais le courant ne passe pas, c'est comme ça! Les enfants retrouvent par ci par là des tobbogans et des jeux, mais les longues avenues les lassent un peu.
Lunagaïa demande s'il n'y a que des églises, basiliques, dans cette ville. Heureusement le métro bondé (4 personnes, nous) nous amène aux bains de széchenyi : une eau à 25°c avec bain à bulles, tourbillons et une eau à 37°c qui relaxe tellement que nous sommes aussi mous que du chewin gum à la sortie. Une fête sur le pont piéton széchenyi nous permet de trouver de quoi manger : brochettes avec plus d'oignons que de viande, une galette de pomme de terre, une soproni (bière locale) et nous voilà d'attaque pour le retour.
Nous sommes dans les Monts Matra, au nord de la Hongrie. Nous avions un grand besoin de relief. Et oui la Hongrie est à l'image du repas de ce soir, plate comme une crêpe. Des champs à perte de vue (maïs, blé, tournesol...), des petits villages le long du Danube, où les habitants se retrouvent le dimanche AM.
Les rives sont encore sauvages avec de petites plages où les Hongrois aiment faire des BBK en famille le dimanche, certains s'essayent au canoë, mais pas besoin de trop pagayer, ça descend tout seul. Nous nous arrêterons pour faire quelques courses chez des paysans qui vendent une partie de leur production au bord de la route, ce qui donne des étals de pastèques, maïs, abricots, pêches, prunes tout le long des villages. Nous avons quelques doutes sur la qualité du maïs que nous trouvons à cause des innombrables pancartes (Pioneer, delkab, ...avec un numéro), OGM ? dans le doute nous nous abstenons.
Nous ne sommes pas encore entrés dans le voyage a proprement dit, nous sommes encore en vacances, et nous ne réalisons pas encore le temps dont nous disposons. Il est vrai aussi que nous avons beaucoup de mal à entrer en contact avec la population du fait de la barrière de la langue, nous ne sommes pas très doués en Hongrois, et en trouver un qui parle anglais n'est pas chose facile. Nous pensions faire des balades dans les Monts Matra....raté il pleut pour changer. Soit nous sommes en ville et il y a du bruit, soit nous trouvons de superbes bivouacs et il pleut ou grêle...
