Réveil tôt, mais nous partons avec 1h30 de retard à cause de 3 tonnes de tomates. La traversée se passe bien, nous rencontrons un couple de français qui va voir des amis, nous prévoyons de nous rejoindre à Archangelos. Nous arrivons à Rhodes vers 15h. Les formalités de douanes prennent 10 minutes et nous partons de suite à la recherche d'un bateau pour la semaine prochaine, d'une laverie...
Rhodes, la plus grande île du dodécanèse est connu pour son soleil (300 jours/an). Il n'y a que 2 saisons, le printemps et l'été. C'est une île montagneuse bordée de plages et de falaises. Dans le centre nous découvrons beaucoup de plantations d'oliviers et d'anciens moulins à huile. Les petites maisons blanches aux volets bleus s'accrochent au flanc des collines.
Rhodes est née d'une légende. Zeus après sa victoire sur les géants aurait décidé de partager la terre entre les Dieux de l'Olympe. Mais au moment du partage, Hélios était absent. A son retour il se plaignit à Zeus de cette injustice. Il fut décidé de lui attribuer la première terre qui émergerait de la mer. A ce moment-là émergea Rhodes, ravi le Dieu la baigna de lumière. Selon d'autres légende l'île serait née de l'amour d'Hélios et de la nymphe Rhode, fille de Poséidon.
Nous visitons la vieille fortifiée qui étaient aux mains des chevaliers de St Jean, mais des hordes de touristes se déversent dans les rues chaque fois qu'un bateau de croisière accoste. La ville est transformée en un immense marché de souvenirs de piètre qualité.
Après la Turquie et sa population très accueillante nous sommes désespérés. Nous trouvons une plage pour passer la nuit. Les enfants heureux se baignent, les parents dépriment et se boivent un petit ouzo. Pas un sourire, pas un bonjour, un accès internet à 4 euros de l'heure ou 10 euros pour du wi-fi, des restaurants partout, des baies bétonnées, des magasins de plage partout bref Palavas les flots, l'horreur pour nous...Rhodes aurait vendu son âme?
Nous profitons quand même pour visiter l'île : La vallée aux papillons où nous avons vu plus de crabes de rivière que de papillons, la côte ouest est plus sauvage. Nous rencontrons Christiane et Hubert avec qui nous passerons un agréable moment devant une assiette de petites fritures, de calamars et un bon vin blanc. Nous continuons notre route vers le sud où nous trouvons une immense plage. C'est un spot de kite surf, cool demain on sort les planches. Et bien le lendemain pas l'once d'une brise, nous continuons donc notre route et profitons de ces temps calmes pour nous remettre à jour dans les photos, l'école... Nous visitons Lindos, la seule ville qui a gardé son authenticité. L'acropole et son théâtre sont bien conservés. Nous passons à Archangélos sans trouver nos amis français de plus le téléphone ne passe pas, alors à la prochaine sur une autre route.
Nous repartons pour la Crète. A minuit nous approchons du bateau, à 3h du matin nous embarquons, à 4h nous partons. Nous trouvons un petit coin tranquille où nous sommeillons 3h avant le lever du soleil. Moment magique en pleine mer. Après 11h de navigation nous accostons à Sitia.
Nous sommes à terre depuis 2h et nous avons rencontré 1 Français, 2 Bulgares, 1 Albanais et une Polonaise...Nous nous installons au bord de la plage de Kato Zarkos. Pause après cette nuit et cette journée mouvementée. Baignade, plongée (raf est tout content il y a des petits poissons), pêche, lecture, aquarelle et école. La première impression est bonne. L’accueil est chaleureux et les paysages nous ravissent. De la roche de toutes les couleurs, des chèvres, des oliviers des criques tranquilles, un vrai bonheur. Nous revivons... c'est bon les rencontres !
Bulletin météo : samedi 18 octobre 2008 : soleil toute la journée température de l'air : 27° température de l'eau : 24° Maillot de bain obligatoire.