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rafisa

Cuba d'Est en Ouest en road trip

Dernière mise à jour : 8 janv. 2020


Des kilomètres de plage, des montagnes, une végétation luxuriante, une musique endiablée, des cigares, des cocktails fameux et une population hospitalière, souriante et accueillante. Que demander de plus ? Les cubains vous répondraient TOUT. En effet ce paradis pour touristes est un casse tête quotidien pour la population. Chaque jour est un nouveau challenge où la débrouille est reine. La misère économique touche le pays depuis la révolution socialiste mais les cubains s'accrochent et font de petits riens des montagnes. C'est pour toutes ces raisons, alors que la révolution bat de l'aile, que nous avons envie de partager avec vous notre périple en voiture de location de Santiago de Cuba à Maria la Gorda, avec nos deux enfants.

Nous débarquons donc au paradis. Nous voilà debout après 4h de sommeil pour admirer le réveil de la nature en plein centre ville. Les oiseaux piaillent dés les premiers rayons de soleil. Nous sommes dans un jardin tropical où les bananiers côtoient les palmiers, les bougainvilliers. Nous récupérons notre voiture et donnons à une amie une foule d'objets (stéthoscope, tensiomètre, médicaments...) qu'elle nous avait

«commandés» avant notre départ.


Santiago est la deuxième plus grande ville cubaine après la Havane, avec ses 400 000 habitants et pourtant, ce n'est pas une ville étouffante. Les rues ne sont pas encombrées et il est très facile de se déplacer, sauf avec une poussette pour cause de trottoirs défoncés. La ville est adossée à la sierra Maestra et fait face à la mer des caraïbes. Une ville au style colonial pleine de charme, où résonne à chaque coin de rue la salsa et le claquement des dominos, jeu élevé au rang de sport national. Elle est aussi célèbre pour le discours que Fidel Castro y prononça en 1953 intitulé "l' Histoire m'acquittera", qui sait ? Le soleil est maintenant très chaud sur la place de la cathédrale et nous allons chercher un peu d'air au «castel del Morro». Les canons de cet ancien fort perché sur les rochers, tout comme les lézards à queue courbes amusent beaucoup les enfants. Le castel fut construit par les espagnols pour protéger la ville des pirates, il est aujourd'hui classé au patrimoine de l'UNESCO.

Sur la route qui nous mène à Holguin nous croisons des chevaux, des charrettes, des feux pour la culture sur brûlis, mais pas une publicité. Les transports en communs étant très réduits les habitants font du stop pour se déplacer à travers le pays. Pour éviter la foire d'empoigne, des points d'embarquements avec queue sont mis en placent et régulent le flot de voyageurs. Ils montent alors dans divers camions, bus, voitures particulières... vous pouvez ainsi avoir facilement de la compagnie lors de votre périple...

La première "casa" n'a plus de place mais la patronne nous invite à entrer pendant qu'elle passe quelques coups de fils pour nous trouver un logement. Les enfants heureux se ruent dans le patio luxuriant et ombragé pour jouer avec la balancelle, pendant que nous dégustons un jus de goyave bien frais.

A Holguin le rythme caraïbe commence à nous gagner et nous profitons de la terrasse pour goûter notre premier mojito devant le coucher de soleil. Nous suivons la carretera central, route plus ou moins agrémentée de nids de poule. Elle est la colonne vertébrale du pays reliant Santiago de Cuba à La Havane. Nous traversons des villages de maisons en bois, des champs roussis par le soleil où quelques vaches tentent de brouter, mais également des champs de canne à sucre où les ouvriers agricoles sont au travail. La coupe est longue et difficile sous un soleil de plomb.


Le transport de la canne vers les usines d'extraction et de fabrication "del ron" est plus qu'aléatoire. En ce moment il y a une grande pénurie de pétrole et les camions s'approvisionnent difficilement en essence. Les stations services fermées sont de plus en plus nombreuses, et les camions de canne sont donc de plus en plus chargés. Nous nous faisons quelques frayeurs derrière des camions penchés, surchargés et en mauvais état avant d'arriver à Camaguey.

La maison est très belle et présente une structure que nous retrouverons pendant notre séjour : Un hall-salon décoré de personnages en céramique donne sur la rue, un couloir dessert les chambres puis c'est la salle à manger cuisine et au milieu un immense patio. Lorsqu'il est impossible d'avoir un garage la voiture est garée dans le salon. Caridad revient et nous previent que Rafaël va venir nous chercher, il lui reste une chambre. Parfait, nous sommes un peu en voyage organisé en fait !


Nous nous installons aux «vitrales», magnifique "casa" dans un ancien couvent racheté en 1947 par le papa. Nous sommes bercés par la nonchalance quand des claquements de dominos nous ramènent à la dure réalité, il faut jouer une partie. Nous voilà donc attablés pour une partie mémorable avec trois papy. Les couleurs de nos compères reflètent bien le métissage cubain. Un, couleur ébène porte une chemise blanche, celui au chapeau de paille et à la machette est plutôt clair alors que le dernier sur un fauteuil roulant est couleur caramel.

Après une partie épuisante nous faisons un tour au marché. Les bananes fruit et à cuire jouxtent les papayes, les goyaves, les mangues, tandis que des pyramides de tomates s'amoncellent. Les piments sont vendus dans de petits verres en plastiques à côté des oignons, gombos, et patates douces. Le deuxième marché du pays nous semble bien pauvre et petit. Les prochains que nous croiserons serons à l'image des magasins d'état, déserts, nous sommes bien loin de nos supermarchés.

A Sancti-Spiritu nous logeons chez une famille dont la grand-mère est française et nous sommes reçus comme des rois. Pendant la visite de la ville les enfants s'arrêtent devant un vendeur de guarapera. La canne à sucre est pressée pour en extraire le jus que l'on agrémente d'un trait le limon (citron), un vrai délice. C'est aussi le lieu des rencontres, la jeunesse se donne rendez-vous pour boire un verre le soir et discuter en regardant les pêcheurs lancer leurs filets dans la rivière et en sortir d'énormes carpes.

Nous parcourons tout de même les rayonnages de la bibliothèque chargés de livres de Carl Marx, Lénine, Jose Marti...

Nos enfants un peu dissipés amusent les étudiants qui en profitent pour faire une pause. Le gouvernement lutte depuis 40 ans contre l'analphabétisme avec succès. Le niveau scolaire des cubains est très bon et l'enseignement supérieur permet par exemple d'avoir des médecins dans tous les recoins du pays. Le nombre de médecins diplômé sortant dépassant les besoins de la population, ils sont appelés à la coopération notamment avec le Vénézuela en échange de pétrole. L'école est obligatoire jusqu'à 16 ans pour tous et l'égalité des chances est pratiquée aussi au niveau du travail par exemple entre les hommes et les femmes. L'association des femmes cubaines y veille !


Sur le chemin du retour nous passons devant un parc. Bonheur intense de nos deux terribles que de trouver des jeux. Pour 100 pesos en monnaie nationale nous obtenons 10 tickets et chacun donne droit à un tour de manège. Des chevaux de bois, des voitures, des avions, une grande roue, le tout sans musique et sans lumière clignotante. Nous sommes quasiment seuls et les stands sont ouverts à la demande. Dès que nous arrivons devant un manège une personne vient le brancher au réseau électrique et appuyer sur le bouton pour le faire démarrer. A la fin il débranche et nous suit au manège suivant, économie d'énergie oblige.

La route de los ingenios (moulins à sucre) traverse des champs de canne et d'anciennes usines. Nous faisons une halte à la tour Iznaca quand un tchou tchou attire les enfants.

Une vielle locomotive de 1930 avance. Elle fume, grince, crachote, Mathis est en admiration. Nous sommes invités à bord pour un démarrage inoubliable. Le mécanicien enfourne de grande pelletées de charbon dans la gueule béante de la chaudière pendant que le conducteur actionne des manettes. Mathis tire sur le câble du sifflet et se fait peur tout seul.

Sur la route pour la Boca vers Trinidad nous prenons deux auto-stoppeuses. Arrivés devant notre casa une d'elle sort en trombe et se précipite à l'intérieur pour toucher une commission. Elle prétend nous amener, mais Elsa prévenue de notre arrivée par Rafaël ne se laisse pas abusé et notre auto-stoppeuse repart sans argent mais en nous faisant la bise ! Déconcertant. La plage d'Ancon nous tend les bras et nous passons une agréable après-midi à griller au soleil sur une plage couverte de coraux morts à cause du dernier cyclone. Le soir nous sommes tous pris d'une "gratouille aigüe" vive les puces de sable...

Trinidad nous enchante de ses maisons coloniales, des ses rues pavées où les enfants jouent au base-ball. Un arrêt à la casa de la musica s'impose, "los pinos" sont entrain de jouer un "guantanamera" qui nous transporte. Nous visitons le passé, car pratiquement rien n'a changé depuis le début du XX ème siècle, même les chiens faméliques et galeux sont d'époque. Le soir une coupure de courant met Elsa de mauvaise humeur, elle râle contre "el comandante" qui l'oblige une fois de plus à allumer une bougie.

Nous mourrons de chaud et prenons de l'altitude vers Topes de collantes pour prendre le frais (tout relatif 28°C). La végétation change et les champs rabougris cèdent la place aux fougères arborescentes, aux cascades, rivières rafraîchissantes.

A Cienfuegos la chaleur est torride et les enfants crient famine. Nous nous arrêtons dans un rapido pour une pizza décongelée au micro-onde, atroce mais pas cher. C'est dimanche la plage est bondée de jeunes, de familles et d'amoureux. Le soir le sol est jonché de "Boucanero et de cristal" les bières locales.

Depuis ce matin les enfants sont tout excités, nous avons emprunté la route pour le parc national de la péninsule de zapata et ses crocodiles. Nous trouvons que la ferme d'état ne paye pas de mine par rapport à celle pour touristes de l'autre côté de la route. Mais nous ne regretterons pas notre choix. Le gardien fort sympathique pose un crocodile dans la main de Mathis.

Il est fier et heureux à la différence de sa sœur qui paniquée jette en l'air ce pauvre reptile. Cette ferme élève deux sortes de crocodiles le rhombifer (cocodrilo) originaire de l'île et l'Acutus (caïman) que l'on trouve dans les zones tropicales d'Amérique. Le guide prend le temps de nous expliquer les différents stades de l'élevage. Avant la mise en place de ce programme en 1962 les 2 espèces frôlaient l'extinction. Aujourd'hui l'élevage fournit les crocodiles pour la réintroduction, pour la viande et pour la maroquinerie.

Le parc est déclaré réserve de la biosphère de l'UNESCO depuis 2001. Cet écosystème marécageux abrite une faune et une flore très riche. L'éco-tourisme se développe au grand bonheur des ornithologues amateurs ravis de pouvoir observer des hérons, ibis, grues, faucons, colibris....mais pas sans l'inconvénient des nuées de moustiques. Ils vous poursuivront dans la lagune del tesoro mais aussi jusqu'à la baie des cochons tristement célèbre.

Pour l'instant nous avons rencontré peu de touristes à part quelques bus à Trinidad ou à Santa Clara, la ville du Che, la figure emblématique du pays. Nous les retrouvons tous à Varadero.

Nous avons choisi la ville de Matanzas pour nous loger, mais si près de LA plage par excellence nous ne pouvons résister.

Après avoir passé le péage (2$) où seul les cubains munis d'un pass peuvent entrer, nous nous allongeons sur une magnifique plage de sable blanc pas encore couverte de touriste, il est trop tôt (9H). Nous rentrerons chez Margerita et Roberto juste à temps pour le barbecue de poisson grillé.

La route des plages de l'Est jalonnée comme les autres de panneaux de propagande, est plutôt tristounette avec ses derricks de pompage de pétrole ça et là.


L'arrivée à la havane nous laisse perplexe, des immeubles presque en ruines, des maisons délabrées mais de jolies américaines et une vie bouillonnante..... Nous nous arrêtons 3 jours dans la ville qui fût l'ultime étape des navires espagnols sur la route des Indes avant leur retour en Europe. Depuis qu'elle est classé au patrimoine de l'UNESCO la ville fait peau neuve pour les touristes. Les façades sont ravalées, mais derrière il n'y a plus personne, les habitants vont s'entasser plus loin dans des immeubles délabrés. Le cœur de la Havane deviendrait-elle un décor de cinéma ?

La vie quotidienne des Havanais est difficile. Les jeunes arpentent les rues pour vendre des cigarettes à l'unité, des journaux, des fleurs. Des grand-mères posent pour des photos avec un cigare à la bouche et de grosses fleurs dans les cheveux. Les bâtiments écroulés qui ne sont pas reconstruits servent de place pour les joueurs de dominos.

Le célèbre Malecon est le lieu de rencontres par excellence. Les familles, les amoureux y déambulent, les musiciens jouent de la salsa comme de la cornemuse.

Sur la place de la cathédrale le restaurant se met sur son 31 pour recevoir un mariage. Les fauteuils sont habillés de rose et de blanc, des fleurs s'étalent sur les tables quand une mariée arrive voile au vent dans une magnifique Cadillac décapotable.

Dans la rue adjacente nous rencontrons des jeunes filles qui fêtent leur Quinceañera, leur 15 ans, ou le passage de l'enfance à la femme. La cérémonie commence par une messe avec toute la famille. La jeune fille dépose en sortant de l'église son bouquet à la vierge Marie, puis toute la famille et les amis se rendent à la fête. C'est l'occasion pour les jeunes filles de jouer les stars. Elles portent différentes tenues, de la plus sexy à la plus princesse meringue et font un "book" de photographies. Dans toutes les familles où nous sommes passées il y avait toujours un album photo à regarder. L’événement est tellement important que certaines familles se privent pendant des années pour offrir ce jour de rêve à leur fille.

Nous reprenons la route vers Pinar del rio puis Vinales. Néné et son mari nous logent dans une jolie petite chambre. Le jardin sert de terrain de jeux aux enfants et de lieu de détente pour nous. Nous rencontrons facilement les voisins, qui amènent Mathis et Lunagaïa faire du cheval. Je profite d'une de leurs siestes pour faire cuire le café au feu de bois chez la voisine. Néné est vite adoptée par les enfants qui l'appelle mamie. Elle les gâte de papaye, de mangue, de jus de goyave du jardin. Son mari est agriculteur et cultive du tabac, tout comme des fruits et des légumes. Des volailles et des cochons sont élevés pour améliorer l'ordinaire.

Nous aurons droit au canard à l'ananas du jardin, un vrai délice. Il est content d'être paysan parce que l'Etat lui achète toute sa production, il n'a donc aucun souci pour ses récoltes mais ne peut discuter le prix. Il nous amène sur ses terres et nous fait visiter son séchoir à tabac. Les feuilles sont minutieusement triées et mises à sécher sur des claies plus ou moins en hauteur en fonction de leur taille et de leur temps de séchage. Puis il les emballent et les transportent jusqu'à la fabrique de tabac. Celle-ci n'est pas visitée par les touristes et nous ne pouvons y accéder que grâce à lui. Là, les femmes travaillent sans la lecture réglementaire des grandes fabriques de cigares de Pinar del rio. Elles trient à longueur de journée des feuilles par taille, par qualité et enlève la nervure centrale. Par la suite les feuilles sont mises sous presses puis emballées de nouveau pour la fabrique de cigares. Lorsque je demande combien de temps elles travaillent une d'elles me répond qu'elle ne peut le dire.

Nous faisons de magnifiques balades entre champs et végétation, avant de nous rendre à Maria la Gorda. La route pour ce bout de l'île est parfois difficile entre piste et nid de poule et nous faisons un arrêt baignade au cayo jutia.

Après avoir bravé une attaque de crabes rouges sur la route, failli écraser des lézards, des iguanes, nous voilà au bout du monde. Nous logeons au bord de l'eau dans un magnifique bungalow. Il n'y a pas de village, pas de commerce, rien à part du sable et une eau turquoise. Le lieu est réputée pour ses plongées sur des tombants de corail noirs et ses failles profondes. Les enfants avec masque et tuba trouve Némo et Dori, le paradis. Mathis malheureusement croisera aussi un banc de minuscules méduses urticantes, souvenir cuisant !



Après quelques jours de farniente nous retournons chez Néné au milieu des Mogotes de Vinales pour fêter le 1er mai. Je suis fébrile depuis 3 jours et la fièvre à 40°c ne baisse pas. Néné inquiète à notre retour appelle l'hôpital pour avoir une consultation...

... Il est 17h et nous sommes dimanche veille de 1er mai, je ne me fais aucune illusion, quand elle revient pour me dire que le médecin nous attend. Nous allons donc tester la médecine cubaine si réputée. Et bien je ne le regretterais pas une seconde. En 5 minutes la jeune femme qui fait les consultations diagnostique une angine (la 4 ème depuis le début de l'année). Elle me fait une ordonnance pour un traitement qui sera disponible demain dans la pharmacie d'un hôtel. Nous trouverons pour le soir même le traitement au marché noir, qui dans la nuit fait chuter la fièvre.

Le lendemain nous fêtons dignement le "primer de mayo". Les pancartes à l'effigie de la révolution et du Che sont dans les rues, le cochon est tué pour l'occasion et les pâtisseries affichent complet. Les gâteaux pas très droits et dégoulinant font fureur. Les décorations sont installées à l'entrée des magasins et les musiciens jouent toute la matinée. A 14h terminé, la fête est finie, il ne reste plus que le discours fleuve de Fidel Castro à la télévision. Nous allons donc assister au match de base-ball. Les soirées sont tièdes et le coucher du soleil sur les mogotes est magique. Ces énormes buttes montagneuses émergent d'une terre rouge recouverte d'une superbe végétation. Ces monticules seraient les piliers restant de l'aire jurassique, la voûte s'étant écroulée. Ils sont truffés de grottes plus ou moins inexplorées. Les odeurs de jasmin, de feu de bois envahissent les terrasses, c'est l'heure du mojito, langouste, cigare.

Le retour à la Havane nous nous régalerons de soirées au son des orchestres. Les enfants participent volontiers au spectacle. Les musiciens leur proposant régulièrement les maracas.

Nous continuerons notre exploration de la ville en calèche en bicy et coco taxi. Les enfants ne sont pas très passionnés par le capitole, les musées ou les palais par contre ils adorent la forteresse.

En passant devant la capitainerie, les employés nous font signe d'entrer. Ils nous présente leur travail et montre aux enfants comment fonctionne une capitainerie. Lunagaïa guidera un pétrolier Vénezuelien, tandis que Mathis surveille la manœuvre grâce aux jumelles. Le drapeau américain sera sorti fièrement pour nous dire qu'il est plié depuis 42 ans.

Il y a tout de même des avantages à voyager avec des enfants.

Sur un petit marché alors que je demande le prix des oranges le vendeur m'en offre un sac. La générosité est aussi spontanée que le sourire.

Nous avons vécu ce voyage comme un rêve. Les enfants en gardent un excellent souvenir et veulent vivre à Cuba un jour. Nous, nous sommes tombés sous le charme de la population. La vie y est dure, mais paradoxalement elle nous semble douce, la pauvreté n'étant pas étalée au grand jour, mais plutôt derrière les façades.

Viva el Cuba libre !



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