Une randonnée de 5 jours dans les gorges du Tarn, en suivant le linéaire, de Florac jusqu'aux Vignes.
Nous avons laissé notre voiture sur le parking de l'église aux Vignes, puis pris la navette qui relie les villages des gorges, jusqu'à Florac. Il y en a plusieurs par jour en saison, sinon elles ne circulent pas. Le trajet est de 2€/pers. Le parking est gratuit. Nous avons décidé de nous arrêter dans des hôtels, c'est notre seule semaine de vacances et on veut un peu de confort. Sinon vous trouvez des campings tout le long de la descente.
Florac est une ville sympa, pour se balader, place, vielles maisons, rivière, ruelles et en plus cette fois une expo photo dans les rues.
Nous avons passé la nuit au grand hôtel du parc (vieillot, un peu bruyant quand la chambre donne sur la rue, mais pour une nuit c'est amplement suffisant). : 62€ la nuit. Nous avons manger dans un resto qui sert des produits régionaux, des producteurs du coin. Le service n'est pas rapide, mais c'est les vacances ! La truite était extra !
Nous commençons notre marche le lendemain. Le trajet est balisé en vert et jaune.
Florac-Ispagnac : 10 km, facile, 3h
Le chemin est sur la rive gauche de la rivière et traverse différents hameaux : Sallèges, Le Fayet, Bieisses, Bieissettes...
Le chemin est large, facile et à l'ombre des châtaigniers. Les villages traversés sont en pierre (calcaire, schiste, granite, galets du Tarn.
Ispagnac est un petit village dynamique. Une belle place accueille des resto, cafés, l'église et un terrain de boules.
Vous pouvez descendre à la petite plage pour vous rafraîchir. Plus vous descendez la rivière plus elle est froide à cause des résurgences.
Nous avons passé l'après-midi à discuter avec des gens du coin, sur l'eau (y'en à plus), la route (dangereuse), les truites (y'en a plus), la vie ici il y a 50 ans, l'école, la pension...
Sur la place, le resto le Galeton fait de la bonne cuisine maison, simple mais efficace (les lasagnes à la viande d'aubrac sont super bonnes.)
Nous passons la nuit à l'hôtel du vallon. Récemment rénové, très bien, patron très sympa. 75€/ la nuit.
Ispagnac-Blajoux : 10 km, facile, 3h
Le premier village traversé est celui de Quézac, vous longez l'usine d'embouteillage avant d'entrer dans le village. Il était désert lors de notre passage, mais mignon et les maisons sont super bien entretenues. Le chemin longe ensuite la rivière au milieu des vergers, vignes, jardins, puis passe dans la forêt en surplomb. Il redescend parfois le long de la berge au fond du canyon. Vous arriverez ensuite à Montbrun, puis Blajoux, vous pouvez aller jusqu'à Castelbouc plus loin, mais il n'y avait rien pour se loger.
Nous logeons au relais St Pierre (kitsch, vieillot, mais propre, 50€). Le patron est sympa et propose des descentes en canoë. Il ne fait pas restaurant. Il faut aller à 2 km environ au restaurant des copains d'abord. Il est sympa la cuisine bonne, mais c'est pas le meilleur que l'on est fait lors de cette semaine. Il manquait des plats au menu, les patrons sont un peu perdus pour prendre les commandes, mais nous avons passé un bon moment avec un aligot, agneau et un pounti aligot.
Blajoux-St Enimie : 10 km, facile, 3h
Nous allons jusqu'à Castelbouc, village à flanc de falaise, avec un bout de castel en haut de la montagne. Un village à visiter, tranquille. Le chemin poursuit sa route sur les berges du Tarn jusqu'au village de Prades en face. Le paysage se resserre ensuite jusqu'à St Enimie, village hyper touristique. L'ambiance change, il faut dire que nous n'avons croisé personne sur le chemin depuis notre départ et que les villages d'Ispagnac et encore plus de Blajoux étaient très tranquilles.
Nous décidons de faire une pause marche le lendemain matin et de prendre un descente en canoë jusqu'à St Chely du Tarn puis de continuer à pied jusqu'à la Malène.
Nous mangeons aux "Petits galets", sur la terrasse en hauteur, cuisine maison, la viande d'aubrac était délicieuse et les frites sont maison. La chantilly qui accompagne la mousse au chocolat est maison ! Nous passons la nuit à l'hôtel chante perdrix, 70€/ nuit avec, une baignoire et la clim ! Le luxe.
St Enimie-La Malène : 5km en canoë jusqu'à St Chely puis 10 km jusqu'à la Malène, moyen, 3h sans portage
Le lendemain après un café, nous prenons notre canoë et profitons des 5 km de descente. A St Chély nous visitons le village et continuons notre route, légers. Le patron des canoë nous dépose les sacs de rando à la Malène. Sympa cette journée de demi-pause. Le temps est couvert, et nous marchons tranquillement sur le sentier qui grimpe après St Chély jusqu'à un parcours en corniche, puis revient au bord de l'eau. A droite en découvre le hameau semi-troglodytique de Pougnadoires. Le circuit remonte et passe une barre rocheuse, passe par le château la Caze en face, puis par Hauterives. Nous traversons le hameau en plein soleil, ç commence à chauffer. L'arrivée sur la Malène se fait le long de la berge, nous passons le pont et arrivons juste devant notre hôtel pour le soir.
Nous logeons à l'embarcadère 47 € / nuit (lit très mous, nous nous lèverons avec un torticoli pour moi et le dos en vrac pour Raf). Nous avons mangé à la pizzeria des 4 voûtes, sympa. Un tour dans le village s'impose car les maisons et ruelles accrochées à flanc de montagnes sont agréables.
La Malène-Les Vignes : 12km en canoë 3h
C'est la partie la plus étroite et la plus belle des gorges. Le chemin passe en hauteur et la vue est moins belle que d'en bas. Nous avons donc choisi la descente en canoë. Il n'y a pas beaucoup d'eau et nous ramons pas mal, aucun passage n'est difficile, mais la vue est splendide. Le cirque de Baume, les falaises, l'eau cristalline et ses barbots ! Un régal même si elle est fraîche !
Le pas de soucis étant infranchissable avec une embarcation, nous reprenons nos sacs et terminons les 3 km jusqu'aux Vignes par la route.
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